Vous l’avez peut-être remarqué : depuis quelque temps déjà, le kéfir a fait irruption dans nos verres et dans nos conversations. Boisson fermentée millénaire, vivante, pétillante et légère, il est en train de conquérir les restaurants, les frigos familiaux et les apéros sans alcool
Beaucoup de 25–60 ans alternent : un verre d’alcool, un verre sans alcool. On appelle ça le zebra drinking. Cette nouvelle pratique sociale s’impose dans les bars, les dîners entre amis et jusque dans les festivals où les “softs cools” sont devenus une exigence.Pour l’instant, Kult se décline en bouteilles et canettes (ces dernières pasteurisées, pensées notamment pour convenir aux femmes enceintes et allaitantes). Mais l’ambition va plus loin. « Mon rêve, c’est de lancer un kéfir de table, en grande bouteille, pensé comme un vin blanc sans alcool pour accompagner les plats.Qu’il se partage au déjeuner rapide, qu’il circule lors des soirées où l’on alterne, qu’il amuse la curiosité des étudiants ou qu’il s’imagine déjà en alternative gastronomique au vin, le kéfir incarne un changement profond : celui d’une génération qui veut concilier plaisir, conscience et curiosité .Dans un monde où l’on valorise autant le goût que le bien-être, où l’on se reconnaît dans les gestes plus que dans les étiquettes, le kéfir s’impose comme la boisson de son temps.Moins acide, plus facile à boire, et pourtant absent des rayons. J’ai vu une opportunité.